L’estime de soi, c’est la valeur ou le regard positif que l’on s’accorde.
Mais parfois, si ce n’est bien souvent, cette image est malmenée et se persuader que nous sommes une belle personne ne va pas vraiment de soi.
Il n’est toutefois jamais trop tard pour réapprendre à mieux briller à ses propres yeux. Voici ce que suggèrent les spécialistes.
1 – Croire en son potentiel
Souvent il s’est peu ou mal construit lors de notre parcours et plus particulièrement lors de l’enfance. Nous nous estimons mal car nous n’avons pas appris à nous reconnaître de la valeur. Mais l’estime de soi se travaille à tout âge.
Chacun est capable de se donner la bienveillance dont il a manqué, de prendre soin de ses fragilités, de reconnaître ses atouts, en un mot, devenir un bon allié pour soi. En choisissant de multiplier de nouvelles expériences positives nous nous entraînons petit à petit à renforcer ce lien précieux au même titre que les accidents de la vie ou les mauvaises situations ont abimés cette image que nous gardons.
« Nous avons tous un potentiel » (Christophe André).
2 – Repérer ses croyances limitantes
Ce thème, nous l’avons déjà abordé (voir le post sur les croyances limitantes), il s’agit de ces voix critiques intérieures nées d’expériences ou de suppositions qui alimentent au quotidien cette faible estime de soi. « Je ne suis pas capable de, je dois faire mieux ».
A vrai dire, tout le monde a des croyances, douter dans un domaine précis est même pertinent. La réelle difficulté, celle qui vous donnera l’impression d’être « en dessous », vient de la généralisation de ces croyances.
Il est donc important de savoir les identifier pour prendre du recul et éventuellement modifier certaines d’entre elles.
3 – Identifier ses compétences
Mal s’estimer rime souvent avec mal se connaître. Quels sont nos atouts, nos faiblesses, nos limites ? Nous avons tous quelque chose à apporter aux autres. Il serait bon de faire le point.
Si l’inspiration manque, car il n’est pas toujours facile de cocher les cases de ses propres qualités, vous pouvez demander à vos proches de trouver quelques mots qui vous définissent selon eux.
« L’idée est toujours de mieux nous connaître pour mieux reconnaître ».
4 – Se donner des objectifs
Après avoir élaboré un travail d’analyse, il est temps d’aborder la seconde grande étape : agir.
Cette phase est des plus efficaces car c’est l’action, le concret, qui modifiera les « câblages du cerveau », à la source de nos automatismes de dévalorisation et de fuite.
Lancez vous alors quelques défis, ni trop simples, ni de montagnes insurmontables afin de provoquer de nouveaux succès et surtout n’oubliez pas de vous en féliciter. Ce dernier point peut paraître anecdotique mais c’est une étape à ne pas négliger pour ressentir ces nouveaux acquis.
5 – Accepter ses échecs
Oser passer à l’action est un bon point à saluer mais cela nous expose forcément au risque de l’échec. Nous avons peu appris à envisager un résultat entre le triomphe et la catastrophe pourtant même les plus grands champions échouent.
En prenant un peu de recul, il y a toujours des enseignements à en tirer en voyant dans ces échecs une source d’information sur soi et non une preuve d’incapacité.
« Renforcer son estime de soi ce n’est pas courir après la réussite et la perfection. C’est simplement faire de son mieux » (Christophe André).
6 – Travailler sa communication
L’affirmation de soi est un autre outil pour nourrir l’estime de soi (un précédent article y est même consacré). Comme le précise Laurie Hawkes « Oser dire ses besoins, ses limites, ses peurs, ses envies permet, en effet, de sentir que l’on compte, que l’on a de la valeur ».
Ces mots, nous nous pensons pas toujours légitimes pour les formuler mais la première étape est déjà de nous les dire à nous même sous forme de permissions. « J’ai le droit d’être moi même, d’avoir des craintes, d’agir différemment que… ». Il est plus facile de verbaliser nos pensées en publique une fois que l’on a accepté d’être dans notre bon droit.
Mais aussi…
Ce post a pour but de présenter quelques pistes pour prendre conscience ou s’exercer mais un travail accompagné d’un professionnel de santé est bien évidemment recommandé.
La naturopathie dispose également d’autres outils pour parfaire cette estime, comme la phytothérapie, l’aromathérapie, les massages, les fleurs de Bach, la méditation, les exercices d’ancrages, le travail des croyances limitantes, etc, selon chacun en travaillant sur la cause première de ce trouble et sur les conséquences physiques ou non.
Cet article vous a plu et vous êtes concernés par ce sujet? N’hésitez pas à me contacter ou à réserver votre séance au cabinet à Lyon ou en visio.