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Utilisons-nous seulement 10℅ de notre cerveau?

Utilisons-nous seulement 10℅ de notre cerveau? Info ou intox?

La théorie des 10%

Séries, cinéma, romans ou publicités populaires, de Lucy à Intermarché, l’équation est rependue : « c’est fou ce qu’on peut faire avec 10% » (de notre cerveau). C’est fou mais c’est surtout faux !

En réalité, l’Homme utilise la totalité de son cerveau, mais pas au même moment.

Mais avant de dévoiler quel pourcentage est alors utilisé, voyons pourquoi la tant répandue théorie des 10% est impossibles et surtout, 10% de quoi exactement?

10% des régions de notre cerveau?

C’est l’information la plus facile à démentir. En effet, l’imagerie médicale permet aujourd’hui d’observer en détail l’activité cérébrale. Il en résulte que le simple fait d’ouvrir la main sollicite bien plus qu’un dixième de notre cerveau. En cas de lésion, il a également été constaté qu’aucune région du cerveau n’était « inutile ». Chaque lésion a un impact bien visible. De plus, si des régions demeuraient inexploitées, elles auraient certainement été éliminées naturellement au fil des siècles.

Pour conclure, bien que chacune des régions ne soit pas mobilisée au même instant, l’ensemble de notre cerveau est utilisé.

10 % des cellules cérébrales?

C’est peu probable car lorsqu’une cellule nerveuse cesse d’être utilisée, elle se dégénère et meurt. Or notre corps ne permet pas aux cellules nerveuses de rester inactives.

Par exemple, 20% de l’oxygène que nous respirons est nécessaire au maintient du tissu cérébral. En un mot notre cerveau à besoin d’énormément de ressources.

10 % des cellules fonctionnelles?

En fait, il a longtemps été considéré que 9 cellules cérébrales sur 10 étaient des cellules de soutien pour les 10% restants : les neurones, qui transmettent des informations pour nous permettre de penser. Donc, « 10 % qui pensent » et « 90 % qui aident à penser ».

C’est en partie de cette formulation qu’est né cet abus de langage. Mais en réalité ces cellules (appelées cellules gliales) représentent environ 50 % du volume cérébral. De plus, elles sont bien distinctes et ne peuvent pas être transformées en neurones. Ni, donc, augmenter notre « puissance » cérébrale.

Une limite selon l’énergie disponible?

Ces besoins énergétiques des cellules augmentent proportionnellement à leur activité. On pourrait alors supposer qu’il suffirait de leur apporter plus d’énergie pour booster les capacités du cerveau. Mais ce trop plein d’énergie serait rejeté par des systèmes de régulation afin de maintenir un équilibre physiologique. Notre corps ne le supporterait tout simplement pas.

Les origines du mythe

Au delà de la formulation citée plus haut (il faut admettre qu’elle sonnait plutôt bien !), il existerait d’autres pistes pour expliquer cette idée reçue « des 10% ».

William James, psychologue du siècle dernier, avançait dans ces ouvrages qu’une personne moyenne n’atteignait qu’ une petite partie de son potentiel.

Aussi, certaines sources prêtent les hautes capacités intellectuelles d’Albert Einstein au fait qu’il savait utiliser plus de 10 % de son cerveau.

Quel pourcentage est alors utilisé?

Même s’il est admis que nous utilisons bien plus de 10% de nos capacités cérébrales, le cerveau reste à ce jour un organe complexe qui renferme encore bien des mystères. Les chercheurs sont aujourd’hui incapables de donner un pourcentage exact de son exploitation mais une chose est sure :

Nous l’utilisons plutôt au maximum qu’au minimum.

Si vous gardiez secrètement l’espoir de développer un super pouvoir, il faudra malheureusement compter sur d’autres explorations. 😉

Je vous propose au cabinet

Nous savons à présent que nous utilisons la quasi-totalité de notre cerveau mais cela ne signifie pas pour autant qu’il fonctionne de manière optimale. On parle alors plutôt de déséquilibre des messagers chimiques du cerveau.

Dans une approche holistique c’est un point que j’affectionne particulièrement pour appuyer l’axe corps-esprit bien souvent fondamental pour explorer de nombreux troubles (de la concentration, du sommeil, de l’humeur, fatigue, etc…).

C’est un sujet que je développerai plus longuement mais déjà si cette piste vous intrigue dans le cadre de votre problématique, n’hésitez pas à me contacter.

Pour aller plus loin

Vous pouvez réserver votre consultation au cabinet FeeLing à Lyon ou partout en France en visio en sélectionnant directement le créneau disponible sur Résalib ou en me contactant par mail, Whatsapp ou par téléphone. Je reste également à votre disposition pour toute question.

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