La marche afghane est née des observations menées par le chercheur français Édouard G. Stiegler auprès des chameliers afghans capables d’effectuer des marches quotidiennes de plus de 60 km sans se fatiguer.
Cette discipline entre l’exercice physique et la relaxation est très accessible et offre une autre vision de la marche en conscience en l’alliant ici au pouvoir de la respiration.
Le principe consiste à synchroniser notre respiration avec nos pas.
Bénéfique pour la santé, elle augmente la capacité respiratoire, ralentit le rythme cardiaque et aide à réduire le stress.
Comment pratiquer?
Pour la pratiquer, on respire par le nez, le dos droit, au rythme de ses pas. L’enchaînement de base (celui qui respecte le plus la respiration naturelle) se décline sur huit temps :
√ Inspirer pendant 3 pas
√ Retenir sa respiration pendant 1 pas
√ Expirer sur les 3 pas suivants
√ Retenir sa respiration sur 1 pas
Et ainsi de suite….
C’est ce qu’on appelle le rythme 3-1-3-1. En coordonnant ainsi notre marche à notre souffle, on réduit grandement le nombre de respirations par minute. Par cette amplitude respiratoire optimisée, notre corps se trouve mieux oxygéné.
20 minutes de marche suffisent pour en ressentir les effets positifs.
Quelques variantes
Il existe plusieurs rythmes. Les longs, comme le 4-1-4-1, qui conviennent mieux à des marches plus « méditatives ». Ou les rythmes courts, comme le 2-0-2-0 (sans temps de rétention) qui sont utilisés dans un contexte d’effort comme en terrain pentu.
Vous pouvez lors d’une même marche adapter les rythmes à votre forme du moment et vos besoins.
C’est une technique qui se pratique sur n’importe quel terrain (montagne, ville, terrain plat, etc…) même si un environnement naturel se révèle toujours idéal.
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