Le syndrome des ovaires polykystiques (sopk) est un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraîne une production excessive d’androgènes (hormones mâles habituellement produites en faible quantité) et plus particulièrement de testostérone par rapport aux taux d’œstrogènes et de progestérone.
Il tient son nom des premières observations effectuées dans les années 30. Ces supposés kystes dans les ovaires furent en réalité de multitudes de follicules au développement inachevé.
Maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer (elle toucherait 10% des femmes selon l’Inserm), elle est à ce jour encore trop peu détectée et prise en charge.
Quels sont les signes?
Les symptômes se manifestent différemment et d’une intensité variable selon les personnes. En outre, seul un bilan médical est en mesure de confirmer ou non cette piste. Voici toutefois les signes les plus courants :
- règles irrégulières, voire absentes.
- pilosité importante (corps ou visage), acné.
- tendance à la prise de poids ou une difficulté à perdre du poids.
- chute de cheveux (alopécie).
- possible résistance à l’insuline.
- troubles de la fécondité (1ère cause d’infertilité).
- fatigue chronique, insomnies, stress.
Les causes possibles
Le grand nombre de facteurs pouvant entrer en jeu rend les causes premières difficilement identifiables. Les plus fréquemment rencontrées sont :
- Une prédisposition génétique, voir un lien épigénétique.
- Les perturbateurs endocriniens (produits d’entretien, cosmétiques, plastiques…).
- Un microbiote déséquilibré.
- Un stress chronique favorisant une dérégulation du système hormonal.
- Une contraception inadaptée.
Il est donc indispensable d’optimiser de façon globale et individuellement son hygiène de vie pour encadrer ce trouble.
Un rééquilibrage alimentaire
Faire le point sur vos habitudes alimentaires est un axe clé pour épauler le SOPK, selon les symptômes présents, en favorisant par exemple les aliments à index glycémique bas, en réduisant les aliments pro-inflammatoires ou en veillant à un bon équilibre des acides gras essentiels…
Les compléments alimentaires
Si besoin, un soutien en complément(s) pourra éventuellement être indiqué, comme un magnésium hautement assimilable ou des vitamines appropriées.
La phytothérapie
Dans le but de rééquilibrer la sphère hormonale, assainir le microbiote intestinal ou apaiser certains symptômes selon les cas (surtout pas d’automédication 😉 ).
Une phase de détoxication du foie
Veiller au bon fonctionnement du foie permettra d’optimiser le métabolisme hormonal, la circulation sanguine ou lui apporter un soutien après certaines prises de médicaments.
L’hygiène physique et émotionnelle
Il sera tout aussi important de se rapprocher de la meilleure hygiène de vie correspondant à chacune par une activité physique adaptée, la limitation des perturbateurs endocriniens, la qualité du sommeil ou encore la gestion du stress, des émotions ou de l’estime de soi, bien souvent malmenée de par ces impactes physiques.
N’hésitez pas à me contacter pour toute question.
Cet article vous a plu et vous êtes concernés par ce sujet? N’hésitez pas à me contacter ou à réserver votre séance au cabinet à Lyon ou en visio.